Bonjour à tous mes ptits poulets !

(INTERDICTION DE RÂLER SI T’AS PAS LU CET ARTICLE JUSQU’A LA FIN !!!)

Aujourd’hui, article pas prévu du tout, mais qu’il me semble important de vous partager. Alors parlons un peu politique.

J’avais prévu un truc qui parle de salive et de visualisation, m’enfin ça attendra vendredi prochain étant donné tout le paquet de conneries que je vois sur les réseaux sociaux.

Hey, mes chéris, faut vous calmer la nénètte un tantinet sur les élections là…

Tous vous êtes persuadés d’avoir un poids immense dans ce qui se joue, alors que vous n’êtes qu’une voix parmi des millions… Et comme le disait Coluche, « Si voter changeait quelque chose, ça ferait longtemps que ce serait interdit » il avait pas tort Coluche. Pis d’un autre côté, y’a Gandhi qu’à dit entre deux sittings non violents que “Ce qu’on fait ne sert à rien, mais faut le faire quand même”, donc bon, quand on mixe les deux, ça fait “On sait jamais, des fois que, pis sinon tant pis”. (A peu près quoi… Ou pas, et pis merde…)

Ok, votre mental vous dit qu’il y a de l’enjeu, vous flippez de vous retrouver dans la même merdasse que les américains, et de vous trumper, je comprends, je comprends…

Sauf que… Quel rôle exactement joue votre peur là tout de suite ?

(Si vous avez cru que j’allais pas en profiter pour vous en refoutre une couche niveau maîtrise de la peur et du mental, vous vous êtes fourrés le doigt dans l’œil jusqu’à l’oculus rift hein…)

Le peur, elle fait toujours la même chose, elle vous stoppe dans vos actions, elle vous fait trembler les guiboles, il devient plus difficile d’avancer, de réfléchir, de vous positionner, et les doutes vous assaillent.

Là deux options :

  1. Vous arrivez à la dompter, et à lui faire fermer sa gueule. Tout va bien, welcome back to la paix de la ciboule !
  2. Vous faites n’importe quoi, vous gesticulez dans tous les sens, en mode wanegain bistoufly.

Ça, c’est dans le meilleur des cas.

Parce que dans le pire des scénarios, vous êtes paralysés et ne faites rien.

Peu importe le scénario, il y a toujours un type doué en politique qui va savoir se servir de cette peur pour vous amadouer et vous rallier à sa cause.

Nous sommes tous en recherche d’une émotion.

La recherche du bonheur, ça vient de là.

On ne veut pas plus de thunes, on veut juste se sentir libre de dépenser comme on veut.

On ne veut pas rencontrer quelqu’un, on veut se sentir aimé.

On ne veut pas voter LePen, on veut se sentir en sécurité. (Oups…)

Et donc les politiques ont bien compris ce mode de fonctionnement là. C’est le b-a-ba, ce qui me permet moi quand je fais du coaching de clarifier ce que vous voulez vraiment pour vous aider à l’obtenir.

Les politiques font pareil, on peut dire qu’ils vous coachent, pour vous amener à penser d’une certaine façon, et ainsi vous amener à produire un résultat.

Si possible, le résultat qu’ils veulent. Ça ils l’obtiennent en ajoutant un petit peu de marketing bien foutu, et en usant et abusant d’influence et de manipulation. (J’avais écris un article là-dessus y’a un moment, et je vous invite à lire ce bouquin là si vous voulez apprendre un paquet de choses sur la psychologie humaine et comment elle est détournée pour nous faire acheter un paquet de trucs qu’on veut pas lol)

Donc, en clair… Un homme politique, il se doit de vendre du rêve. Pour vendre du rêve, il faut d’abord qu’il identifie l’émotion que la majorité des gens veulent ressentir. Celle qui va lui servir de « levier » afin de parler au plus grand nombre et d’appuyer tous ses propos par la suite.

Avec les attentats qu’on a vu passer et la situation dans laquelle on se trouve, l’émotion que nous voulons tous ressentir, c’est la Sécurité.

On veut pouvoir élever nos mioches comme dans la petite maison dans la prairie, qu’ils courent tout contents avec des tartes aux pom’potes dans la main sans avoir peur des vilains.

On veut pouvoir aussi finir nos fins de mois sans péter la tirelire cochonou du petit dernier.

On veut connaître la sécurité de l’emploi.

Etc Etc.

Donc, que font nos politiques ? Tous sans exception, que ce soit conscient ou non…

Ils nous promettent le type de sécurité qui va bien en fonction de la cible à laquelle ils s’adressent et qui a le potentiel de voter pour eux.

L’extrême droite promet de la sécurité physique. Pour cela ils ont utilisé (et re-créé en faisant du très bon storytelling) un vilain méchant qu’eux seuls ont la possibilité de vaincre.

La droite promet un peu tout des fois que sur un malentendu ça puisse marcher…

Les « ni trop à gauche ni trop à droite » promettent la sécurité qu’on va tout changer sans rien changer vraiment, comme ça, ça fait pas trop peur au final, et on est tranquillou.

Les bobos d’la gauche font pareil mais comme il faut se démarquer un peu, ils testent des trucs en mode « oui, mais en fait non, si vous n’êtes pas d’accord, j’enlève ».

Les très à gauche vous promettent du pouvoir d’achat et du pouvoir tout court pour que vous ayez la sécurité de n’ayez plus peur d’être la dernière roue du carrosse.

Les très très à gauche vous promettent une révolution qui seule peut ramener la sécurité dans la force et dégager les très très vilains méchants. (Qui ne sont pas les mêmes que ceux inventés par l’extrême droite, sinon c’est pas drôle lol)

Politique
(C’est moi qui me suis fait chier à faire ce montage pourri, faut bien que je rentabilise mon nouveau smartphone… lol)

Dans tout ça, y’a forcément au moins un truc qui vous parle chez chacun. Ou chez tous, et ça fait comme si vous étiez au milieu d’une place de marché avec chacun qui vous gueule dessus « Flippeeeeeeeeeeeee mon petit flippeeeeeeeeeeeeeeeeee »

Et comme c’est assourdissant, la peur fait son job :

Elle nous fout dans un besoin de repli et de non-action.

Résultat : On est complètement perdu, on se fout dans la position du foetus.

« Ah ouais non le libre arbitre, la possibilité d’exprimer mes choix, finalement j’en veux pas c’est trop flippant »

  • Si on arrive à apaiser et à dompter cette peur, dimanche, on ira voter. Un choix réfléchi. Posé, construit, étoffé d’arguments. Peu importe pour qui on vote ou pour quelles raisons. C’est subjectif et on s’en fout.
  • Si on ne la dompte pas on va faire n’importe quoi… Voter au pif, ou voter en laissant la peur nous dominer, et c’est à ça que je veux en venir dans cet article. (Oui, tout ça pour ça lol)

Si on ne dompte pas la peur là tout de suite, à 2 jours du premier tour, voici ce qui va se passer :

Nous allons tous voter CONTRE.

On va voter CONTRE telle ou telle personne.

On va voter contre machin, de sorte à ce que telle ou telle personne ne soit pas présente au second tour.

On va votre CONTRE un système.

CONTRE un courant de pensée

CONTRE un agissement qui nous répugne.

CONTRE une proposition.

CONTRE une coupe de cheveux ou une façon de se comporter.

Etc Etc.

Ce voter CONTRE, c’est exactement le même principe que de vouloir lutter CONTRE la guerre.

On lutte, donc on est en plein dans la guerre.

Vouloir battre la guerre en lui en rajoutant une couche, ça n’a pas de sens.

Rajouter de la haine ou de la peur par-dessus un truc qui est déjà bien nourri de peur, ça n’a pas de sens.

Alors ce que je vous propose comme exercice, et en ma qualité de coach qui botte des culs, c’est de pour une fois mes poulets, aller VOTER POUR.

Pour un programme qui vous parle.

Pour un type qui vous donne envie de l’écouter.

Pour un courant de pensée auquel vous pouvez adhérer.

Pour une résolution sympa.

Pour changer ce que vous voulez changer.

Allez voter…

Pour quelqu’un !

Et pas contre un autre.

C’est ce que j’avais fait lors de la dernière élection.

Vous me connaissez, je suis profondément de gauche. Fille d’un ouvrier mineur, d’une mère artiste, artiste moi-même, ayant bénéficié des restos du cœur et des minimas sociaux sans lesquels je ne serais pas là aujourd’hui, c’est facilement explicable ou devinable.

Dans la logique, j’aurais dû voter Mélenchon, ou Poutou, ou ché plus qui s’était présenté à gauche de la gauche lol Ou même les verts.

Mais j’ai même pas regardé. J’ai voté direct Hollande, parce que je voulais surtout éviter un LePen Sarko au second tour.

Comme une très grande majorité des gens de mon entourage.

On a eu ce qu’on a visualisé.

On a pas eu un LePen/Sarko.

Mais on a pas eu ce qu’on voulait vraiment au final.

Je m’en suis voulu pendant 5 ans.

Et si… Et si… Et si… Et les « Et si… » c’est une source de souffrance. (Le mental souffre toujours quand il n’accepte pas les choses telles qu’elles sont et qu’il se dit qu’il aurait dû y changer quelque chose.)

Et c’est aussi le cas pour beaucoup d’entre vous, peu importe le parti ou le candidat que vous soutenez encore une fois. Ceux qui auraient voulu LePen ont peut être voté Sarko pour éviter qu’Hollande soit élu, j’en sais rien lol Toutes les combinaisons fonctionnent.

Aujourd’hui, je suis aussi chef d’entreprise, et il paraîtrait que quand on est chef d’entreprise, faut voter à droite absolument pour protéger ses acquis.

(Des acquis, j’en ai pas encore t’façon … Mais on m’a dit qu’il fallait quand même voir loin, parce qu’on s’engage sur 5 ans lol) et on a même essayé de me monter le bourrichon pour voter FN car c’est apparemment les seuls à vouloir effacer les arriérés du RSI. (M’enfin ça n’a pas marché, faut pas déconner, j’veux me marier un jour avec ma meuf, tant pis si ça me coute un bras en RSI et en petits fours. Lol)

Ce que cela a fait, c’est que ça m’a permis d’observer quelles stratégies étaient en place là dedans :

—->  Belle tentative d’utilisation des leviers :

  1. Peur de perdre.
  2. Peur de ne pas savoir à quel « groupe » on appartient.
  3. Peur/crise identitaire.
  4. Peur de se tromper de camp.
  5. Peur de s’engager sur quelque chose pendant 5 ans alors que notre situation peut changer.
  6. Peur de payer encore plus d’impôts.

Etc Etc.

Je vous invite donc à vous poser plusieurs questions, afin de vérifier si le choix du bulletin que vous allez mettre dans l’urne dimanche, est vraiment consenti par vous tout seul ou orienté par des leviers de peur.

(En gros, pour savoir si vous allez votre POUR ou si vous allez voter CONTRE…)

  • Avez-vous réfléchi à votre choix en fonction de comment vous voulez vous sentir au moment de voir le résultat de l’élection ?
  • Avez-vous envie de vraiment soutenir un candidat ou bien voulez vous juste emmerder un autre ?
  • Avez-vous envie de vous sentir aligné dans votre choix ou avez-vous peur de regretter ce choix ?
  • Avez-vous des arguments construits, ou vos arguments ressemblent t’ils à des formules toutes faites qu’on voit sur les flyers qu’on a reçu dans les boites aux lettres ?
  • Avez-vous écouté ce qu’ils disent, ou juste écouté les ressentis/peurs/projections des autres ?
  • Avez-vous conscience que vous serez tout seuls dans la cabine et que vous pouvez mettre ce que vous voulez, sans que votre mère/patron/conjoint le sache ? (Les caméras de Google Earth vont pas jusque là)
  • Avez-vous fait un choix en fonction de celui ou celle qui a le plus de valeurs profondes qui correspondent aux vôtres, ou votre choix repose t’il sur la peur que le candidat le plus éloigné de vos valeurs passe ?

Je pense que vous avez saisi le concept.

Pour cette élection, je ne sais même pas encore pour qui je vais voter. Je penche étonnement du côté le plus empathique. Vers celui qui a pris le plus de couteaux dans le dos (celui qui les a vraiment pris, pas l’autre qui arrête pas de se plaindre d’avoir été abandonné parce qu’il a offert un job de rêve à sa femme lol).

Ça me parle pas mal, du fait que quand on passe par ce genre d’émotions, on devient forcément plus empathique et compatissant.

Il a pas le programme le plus parfait, je ne sais pas s’il fera un bon président, et mon avis n’est pas fixé du tout qu’il se peut aussi qu’au dernier moment je fasse n’importe quoi, mais une chose est certaine, c’est que je ne voterai pas CONTRE quelqu’un. Je voterai POUR. Et j’espère que vous aussi.

Peu importe pour qui vous votez. Même si vous votez Bleu Marine, votez POUR les raisons qui font du sens au plus profond de votre âme, et non CONTRE mon mariage. (private joke ! lol)

@ Bientôt quelque part mes petits poulets 😉

Ps : je sais pas si vous avez suivi, mais jusque là, j’ai omis exprès ceux qui votent pas ou ont décidé (influencés ou non, conscients ou pas), qui se trouvent bien souvent être des gens qui ne votent pas, justement parce qu’ils sont CONTRE tout lol.

Ou, parce qu’ils sont dans le scénario dont j’ai parlé plus haut, tellement paralysés par la peur et  le doute qu’ils se laissent submerger par tout ça et n’ont plus le courage d’aller aux urnes. Et pour eux, j’ai mon petit levier miracle qui va pouvoir les aider à dompter la peur (et c’est utilisable pour tout le monde, en toutes circonstances)

Mettre un bulletin dans l’urne, 1 bulletin parmi plusieurs millions de bulletin… On pense qu’il y a un enjeu, qu’on a du poids, mais en fait, c’est juste 1 bulletin, et contrairement à l’enjeu que colle notre mental dessus, c’est pas votre bulletin et que votre unique bulletin qui va faire la différence. Une élection ne se joue pas à un vote près, on est pas dans Koh Lanta, personne ne va vous montrer du doigt en vous tenant comme responsable de cette élection, de qui va être élu, ni même de ce qu’il va faire après.

Votre bulletin a l’importance que lui donne votre cerveau. C’est votre mental qui détermine sa valeur. Si pour vous ça compte, alors ça comptera, si pour vous cela ne compte pas, alors cela ne comptera pas. Votre cerveau donne le degré d’enjeu en fonction de VOS CROYANCES.

SI VOUS CROYEZ qu’il faut impérativement aller voter, parce que tout se joue grâce à votre bulletin, et uniquement votre bulletin, vous allez vous paralyser (ou vous prendre pour superman si vous misez sur le “vainqueur”.)

C’est un stratagème du mental là aussi.

N’allez pas voter juste parce que vous êtes contre ceux qui votent pas.

Allez voter parce que vous êtes POUR le vote.

Réduisez les enjeux dans votre cerveau, faites taire le trop plein de responsabilités qui pèse sur vos épaules, faites un choix POUR avec le cœur, et tout sera forcément parfait. Tel que c’est.

Aller Zou !

Ps² : Putain je relis pas, j’ai trop la flemme, menfoumentape si y’a des fautes ou des trucs pas cohérents, vous m’avez saoulé avec vos statuts de merde sur facebook où vous dites que vous allez voter contre, et j’me suis auto-saoulé en écrivant ce pavé lol

Ps3 : Ouh putain j’ai besoin d’une marmite de café après ça !!! Si tu veux m’aider à remplir ma marmite en mode tasse par tasse sur ma senseo, tu peux venir à la maison, mais sinon y’a moins chiant, en cliquant sur cette image, tu peux m’en offrir un :


Alice Kara
Alice Kara

Coach déjantée spécialiste de la vulnérabilité et de l'imparfaititude, je t'aide à comprendre pourquoi c'est le bordel et quoi faire pour y remédier ! (Grâce à de la psycho, des neurosciences et une bonne dose d'humour !) Mes programmes de coaching sont à son image, provocants, délirants, percutants, et drôles.

    2 replies to "Politique. Je suis pas pour alors je vote CONTRE ! (Ou presque)"

    • Biche

      Proverbe du jour : L’enfer est pavé de bonnes intentions !
      (j’aime bien ton article Alice)

    • Morgane

      Il est bien ton article. Mais du coup, chais pu ! Bon je me retape les programmes alors raaaah

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