Aujourd’hui mes petits lapins, parlons de l’erreur que nous faisons (absolument) TOUS.

Lorsqu’il s’agit du concept de “poser des limites” il est très rapide de faire le raccourci suivant :

“Les personnes qui posent le plus de limites autour d’elles sont intolérantes”.

Ou bien : “Si je pose des limites, les gens vont dire que je suis cruel-le”

Pour être en paix avec soi et le monde, il faut poser des limites claires

Combien de fois est-ce que nous nous sommes énervés (en mode petite loutre acerbe zombifiée) après avoir reçu un “non” ?

Ou après avoir essuyé un refus, quel qu’il soit ?

C’est un fait. On n’aime pas se voir refuser un truc, et on aime encore moins qu’on nous mette le nez dans notre caca.

(J’essaie de rester polie (à peu près) aujourd’hui, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué lol)

Du coup, la résultante c’est qu’il existe très peu de personnes qui osent mettre des limites.

Pour ne pas offusquer les autres. Pour ne pas vexer, ou, tout simplement, parce qu’on a tous inconsciemment (ou très consciemment) envie d’être aimé par tout le monde.

Si ce n’est pas déjà fait, je vous conseille d’ailleurs d’aller lire cet article sur le sujet. Vous m’en direz des nouvelles 😉 

Nous vivons dans un monde où plus personne ne supporte de souffrir.

Plus personne ne supporte sa propre vulnérabilité.

Trop peu de gens explorent les confins de leurs souffrances.

On évite, plutôt que d’observer les effets.

Que ce soit la peur, la honte, le manque de confiance en soi, la mélancolie, la colère… On évite.

Sauf que l’on commence à se rendre compte, grâce aux travaux de Brené Brown notamment, et d’autres chercheurs en psychologie sociale, que toutes ces émotions sont le commencement d’autres émotions d’un tout autre registre.

La vulnérabilité est le cœur du bonheur.

S’en est même la source.

C’est le cœur de la joie.

Le cœur du pouvoir personnel et de la confiance en soi.

Plonger au coeur de sa vulnérabilité, c’est savoir extraire les petites touches de force intérieure qui vont permettre de poser des limites dans un premier temps, pour ensuite permettre à de plus solides fondations de s’ancrer en nous.

Selon Brené Brown, qui a étudié la vulnérabilité, et interviewé des milliers de personnes sur ce sujet, les personnes qui sont les plus empathiques sont en réalité non pas celles qui disent oui à tout ou qui sont les plus serviables.

En réalité, les personnes les plus empathiques sont celles qui ont su poser des limites.

Le plus de limites possible.

L’empathie augmente donc, contrairement à l’idée reçue que l’on a tous, non pas en cédant plus aux autres ou en étant plus disponible, mais bel et bien en posant de véritables limites.

Poser des limites prend alors une toute autre dimension.

J’imagine déjà les gens qui fakent (= font semblant) être de “vraies personnes empathiques” se jeter sur l’info et en profiter un max. (Vous savez, ceux qui ont fait 3 tests de personnalité sur facebook et deviennent d’un coup des coachs pour personnes empathiques… #Sarcasme )

Grâce à moi, ils ont maintenant une excuse pour vous envoyer chier ! Youhou ! ( #Ironie lol)

Toujours est-il que dans le cerveau de la plupart des gens, les deux notions sont totalement opposées.

Poser des limites est loin d’être facile.

On s’expose à beaucoup de critiques. C’est automatique. Comme je l’ai dit au début de cet article, lorsque l’on pose des limites aux gens, ils n’aiment pas du tout ça, exactement de la même façon que nous, ça nous fout les grosses boulasses.

Mais poser des limites permet de se protéger. De protéger secrètement cette empathie, et de la conserver plus longtemps.

Poser des limites ce n’est pas être sans coeur, ce n’est pas être méchant.

C’est une forme de sécurisation de cette empathie.

De ne pas l’abîmer. De la multiplier même.

De lui rendre sa noblesse.

C’est au cœur même de sa propre fragilité que l’on trouve le respect de soi.

Ne pas accepter de dire “oui” à tout.

Savoir se respecter assez pour comprendre qu’il est nécessaire parfois d’imposer le respect. Au risque d’être critiqué, ou même de vexer.

C’est une question de bienveillance. Envers soi même, mais aussi envers les autres.

Même si ça semble de prime abord un cadeau mal emballé.

Je plaide coupable pour mes nombreux “Je t’envoie chier, mais c’est pour ton bien !”

Je suis la reine de cette pratique là, et c’est pas peu dire !

Poser ses limites c’est avant tout ne pas accepter ce qui pour nous est intolérable, et ce, peu importe le degré de tolérance, et même pour des choses que d’autres pourraient trouver futile. Comme la politesse. Celle que l’on trouve dans le fond, comme dans les formes.

Comme l’image que vous avez certainement vu circuler sur facebook :

Mâle (dominant) : “Café !”

Serveuse (en apparence dominée) : “Bonjour monsieur !”

Mâle (essayant d’assoire sa domination) : “Un café j’ai dit !”

Serveuse (qui ne lâche rien) : “Bonjour monsieur !”

Mâle (qui s’accroche à ce qu’il peut pour garder l’illusion qu’il peut dominer encore un peu) : “Tu vas me le filer mon café connasse ?!”

Serveuse (jeu set et match) : “Quand vous aurez dit bonjour et s’il vous plaît.”

Le mâle ferme sa gueule. Surtout s’il y a du monde autour.

Dans cette situation, la serveuse a su poser ses limites.

Le mâle a tenté d’imposer ses exigeances.

C’est là que réside la différence entre les deux.

La serveuse impose le respect.

Le mâle impose sa domination.

Les limites, lorsqu’elles sont justes, ont du pouvoir. C’est le principe premier d’une loi par exemple.

Lorsqu’une loi est juste, personne ne rechigne à la respecter.

Lorsqu’une loi (ou une limite) est imposée par la force, et qu’en plus, elle n’est pas “juste”. C’est le bordel.

Quand on est à la tête d’une famille, ou d’une entreprise, ou d’une association, ou tout simplement à la tête de soi même, savoir poser ses limites est important.

Ca pose les fondements pour le bien-être de soi, mais aussi cela permet aux gens de savoir jusqu’où ils peuvent aller.

Oser exprimer ce qui est ok, et ce qui ne l’est pas.

Avec bienveillance. A savoir, AVANT de péter un câble. lol

Ca s’apprend.

Attention toutefois. En faire des caisses niveau bienveillance et tout le toutim, c’est vous excuser.

Lorsque l’on s’excuse trop, c’est le signe d’une culpabilité trop présente. Les autres s’en serviront contre vous.

C’est pas de leur faute, c’est à nous d’ajuster.

Je suis partisane du juste milieu.

Bienveillante, mais ferme.

Décidée et powerful. Alignée.

Qui sait ce qui est acceptable, et ce qui ne l’est pas.

Qui reconnaît ce qui vient titiller son bien-être du dedans, et surtout… Pourquoi.

Je vous donnerai les clefs de tout ça, dans le pack P.O.W.A sur lequel je travaille en ce moment. C’est un sujet qui me passionne, et vous savez à quel point j’adoooooore me plonger dans un sujet pour en extirper ce qui va vous servir… Et me servir à moi aussi ahaha !

J’ai beau être la queen du MENFOUMENTAPE et savoir poser des limites (beaucoup de limites !) on apprend toujours et tout au long de sa vie. Surtout lorsqu’il s’agit des rapports humains !

Avant de vous quitter aujourd’hui, j’aimerais insister sur deux points toutefois :

C’est ok, si après avoir posé vos limites, vous vous sentez pas en super méga forme, ou vous vous jetez sur d’la crème glacée en chialant. J’ai précise que c’était l’une des choses les plus difficiles à faire dans la vie. Ca vaut le coup, certes, mais vous avez le droit de chouiner un peu sur le fait que c’est difficile et chiant d’être obligé d’en arriver là pour se faire respecter. Je comprends. Carrément. Profondément.

Mon secret pour rester dans l’empathie, c’est de comprendre que, même s’ils sont chiants, bourrins, mal polis, violents, barges, abrutis, même si vous avez en face de vous le pire enfoiré ou la pire connasse de toute la planète, il est important de se souvenir, même si la pilule est dure à avaler, que les gens font ce qu’ils peuvent. Les gens, quels qu’ils soient, font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont.

On est pas obligé d’accepter. Mais garder ça en tête permet de garder notre humanité, et ça apaise beaucoup de la souffrance.

Ca permet d’être un peu plus en paix, sous la surface.

Maintenant, j’adorerai savoir quelles limites vous avez réussi à poser dernièrement, et en quoi cela vous a été bénéfique. je vous donne rendez-vous pour continuer la discussion dans les commentaires en dessous de cet article !

@ Bientôt quelque part mes petits lapinous !

Quelques petits livres en lien direct avec le sujet de cet article : (Dont Brené Brown, troisième fois que je vous la recommande, je déconne pas là dessus !)

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Ps : Limite à ne pas franchir chez moi : Tu peux te servir dans le frigo, mais t’as pas intérêt à toucher à mon assiette. A tes risques et périls. Sandrine en sait quelque chose. Et je ferai respecter ça jusqu’à ma mort, même si ça signifie de foutre de la coriandre dans tous mes plats ! (Sandrine n’aime pas la coriandre, moi j’adore héhéhé ! #Futé )

Ps² : Il est quasiment impossible de poser des limites à un chat. Le chat est complètement wanegain bistoufly. Si vous avez des conseils cependant, je prends.

Ps3 : Prenez 20 minutes pour écouter ce TED Talk, donné par Brené Brown. Cette nana fait du bien au monde. Vraiment.  (Soyez pas couillons, activez les sous-titres français avant de râler que je partage que des trucs en anglais et que j’me la pète !) Je ne répondrai pas aux commentaire qui me demandent de traduire, j’ai mes limites ! (ahaha !)

Ps4 : Je n’ai aucune limite niveau caféine ! Chaque fois qu’on m’en offre un, je décuple mes forces, comme Popeye quand il mange des épinards, et j’me mets à pondre des articles. Alors merci à tous ceux qui aident ma cause humanitaire en cliquant sur l’image que voici :

Offrez-moi un café ! Alice Kara

Alice Kara
Alice Kara

Coach déjantée spécialiste de la vulnérabilité et de l'imparfaititude, je t'aide à comprendre pourquoi c'est le bordel et quoi faire pour y remédier ! (Grâce à de la psycho, des neurosciences et une bonne dose d'humour !) Mes programmes de coaching sont à son image, provocants, délirants, percutants, et drôles.

    14 replies to "Savoir poser des limites : L’erreur que l’on fait TOUS !"

    • […] Poser des limites, pour se respecter soi, et ainsi se faire respecter des autres. […]

    • Berrous

      Bonjour Kawa Girl !
      Waou! Ton article m’aurait bien aidée il y a deux ans. J ai posé une limite et ca s’est retourné contre moi-:( Tu dis deux choses qui m’interpellent : 1) les autres se vexent quand on pose des limitent, ils sont dans le déni et se posent en victimes. 2) Quand on pose des limites, on culpabilise, on souffre !!! DOUBLE WAOU !!! Je pensais que je souffrais parce qu’ils avaient raison et que j’avais été trop agressive dans ma réaction (il s’agit d’un couple d’amis). Deux copines ont pris leur parti. Je me suis sentie si misérable ! Si seulement j’avais lu ton article avant : j’aurais compris ce qui se jouait ! Un an et demi plus tard, la copine en question a saisi une excuse et m’a battu froid durant 6 mois. J’ai essayé de la voir pour en discuter mais elle s’est dérobée à chaque fois. Puis le soir de la saint sylvestre (puisant du courage dans le champagne certainement) je lui ai demandé ce qui n’allait pas. A ma grande surprise, elle m’a refait des reproches sur cette histoire en me disant que je ne m’étais jamais excusée de les avoir blessés !!!! ” On a l’impression que tu t’en fiches de nous, que tu ne fais pas attention à nous, que c’est toujours à nous de faire attention à toi. Tu es susceptible alors on doit faire attention à toi mais de ton côté tu es blessante” Du coup je me suis mise à pleurer !!!!!! En lui assurant que je les aimais et que je n’avais jamais voulu les blesser et que si c’était le cas j’en étais désolée. Est-ce que j’avais peur d’être rejetée? Ou je pleurais vraiment parce que je l’aime? Cretes j’avais bu. Mais je me dis que dans ma tête ça a dû faire ” je dois la convaincre qu’elle a tort sinon, elle aurait raison, or pour moi c’est insupportable de ne pas être une “gentille personne””. Cette déclaration d’amitié- dont je n’ai vu que le lendemain qu’elle était teintée de cyanure- était-elle sincère ou bien elle m’a manipulée? J’ai quand même maintenue que je n’avais rien dit de blessant. Le lendemain je me sentais humiliée. J’étais tres tres tres tres mal. Pas du tout le sentiment d’avoir parlé à coeur ouvert avec une amie. Pourtant, j’ai déjà fait du tort à une amie et je m’en suis excusée et notre relation en est sortie plus forte et plus profonde. Donc ce n’est pas de l’orgueil mal placé de ma part je pense. Cela fait deux mois. Et je ne sais toujours pas si je veux revoir cette ” copine” ou si je les sors de ma vie. Est-ce que je passe outre, genre on s’est bien expliqué, continuons à être potes. Ou bien, je ne suis plus dupe de ton jeu de culpabilisation, cette fois c’est toi qui a été trop loin et je prends mes distances..? Aurais-tu un conseil à me donner ? Ou peut-être une lecture différente de tout cela? Il s’agit d’un couple d’amis que je fréquente depuis plus de quinze ans et on fait partie de la même bande de bons copains. Une bande importante pour moi et mon mari. Merci à toi. Je vais vite lire le reste de tes articles. Quelle belle découverte !

      • Alice Kara

        Oh je suis certaine que tu trouveras de quoi répondre à ta question en lisant les autres articles de ce blog ! Chaque cas est différent, mais il est important de ne pas s’oublier ou se fourvoyer dans une relation, peu importe sa teneur. Je t’envoie tout plein de courage pour traverser ces moments pas évidents pour le moral 🙂 Bienvenue ici !

    • Alex

      Les gens font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Oui, soit.
      Ceci dit, mettre en évidence leur côtés irrespectueux avec un bon coup de pied au postérieur (ouais la petite tape sur l’épaule ça marche pas) peut avoir des effets positifs. Bon, pas tout le temps, je l’admet, mais une dizaine de % sur la totalité de la populasse c’est déjà ça de gagné.
      La question que je me pose, c’est pourquoi certains parviennent très bien a ouvrir les yeux par eux même sans avoir besoin d’aide et pas les autres

    • Carmen

      Pile poil pour changer ?. Cet apprentissage est certes très éprouvant. J’en fait l’expérience depuis quelques temps avec un membre de ma famille (BM, si tu passes par là…?). Soulagement de mon côté au final mais grande souffrance et culpabilité au moment d’imposer mes limites, surtout lorsque, en face, on feint de ne pas comprendre et on se positionne en victime. J’ai failli faire marche arrière à plusieurs reprises, pour arranger les choses, pour que ce soit moins compliqué. Et finalement, avec un peu de recul, je sens que c’est exactement ce que je devais faire. Ça ne me fait presque plus mal au bide quand j’y pense. Ça n’est pas encore gagné, mais je crois que ça ne le sera jamais vraiment. Je fais avec, je ne me torture plus. La prochaine étape est d’accepter qu’en face, comme tu le dis, elle fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a. Pas encore facile mais ça fait son chemin! Merci Miss Kawa pour cet article ?

      • Alice Kara

        Laisses parler ton bide, s’il va mieux, c’est que c’était la bonne décision ! 🙂

    • Joelle Nassiet

      Hello sweet Alice. pour moi, jaij posemes limites quand j’ai découvert ma fibromyalgie. On peut me traiter de tout…. C’est dans la tete, c’te feineasse elle est encore fatiguee, etc etc etc… Maintenant, j’ai mis de côte tous ceux qui me bouffent la vie, tous ceux Qui ne me respectent pas, .
      Quand je me repose, il peut y avoir un cyclone, je coupe mon tél. Quand je ne supporte plus rien parce que j’ai mal, on m’appelle je réponds pas. À chacun son moment. Je m’éloigne des irrespectueux, des mangeurs de cerveau, des negatifs et je mentoure de positif.
      La bise miss coach

      • Alice Kara

        C’est vrai que forcément, ça remet les pendules à l’heure, je ne peux que confirmer que tu fais très bien ! Good job girl!

    • Je réfléchissais justement à mes limites, cette nuit-même quand j’étais trop énervée pour m’endormir alors ton article tombe à pic poil!
      Haha, pour ta limite sur tes plats, ça me rappelle Joey dans Friends « Joey pas partagé son manger! »

    • Clochette

      Bon matin Alice!
      Merci pour ton article, comme d’hab’ il est super. Et comme d’hab’ il m’a grillé quelques neurones qui n’avaient pas eut le temps de recevoir leur dose de caféine#rubikcube
      Une belle prise de conscience, une pièce qui tombe, une évidence sous le nez qu’on ne voyait pas, ou plus. Un gros TILT!!!

      *Mais poser des limites permet de se protéger. De protéger secrètement cette empathie, et de la conserver plus longtemps.

      Poser des limites ce n’est pas être sans coeur, ce n’est pas être méchant.

      C’est une forme de sécurisation de cette empathie.

      De ne pas l’abîmer. De la multiplier même.

      De lui rendre sa noblesse.

      C’est au cœur même de sa propre fragilité que l’on trouve le respect de soi.*

      ==> je viens de comprendre ce q’elle a à m’apprendre. LE RESPECT DE SOI mais également l’AMOUR DE SOI. Et en prime, un blocage familiale qui saute, un!

      Poser des limites c’est pas CONTRE les autres mais c’est POUR SOI. On a souvent du mal à faire des choses juste pour soi… et c’est là qu’on culpabilise.
      Maintenant, lorsque j’aurais du mal avec une limite à poser, je me répéterais Respect de soi comme mantra lol

      Merci Alice ❤

      Ps: tu bois quoi comme café?#curieuse lol

      • Alice Kara

        Je n’ai aucune limite niveau café (lol ☕ ) mais généralement, les dosettes Senseo corsé de chez Aldi. Qui sont en général exactement les mêmes (voire meilleures) que celles au double du prix 😉 et en plus, j’me sens méga smart d’avoir compris l’astuce. Win win au niveau de l’estime de soi ?

    • Sevaelyn

      Hello (ouais moi aussi je parle super bien anglais),

      Un article qui tombe à pic par rapport à ma situation. J’ai une petite question : c’est quoi une limite “juste” ? Imaginons un scénario complètement inventé (bien évidemment). On est avec un homme que l’on fréquente depuis pas mal de temps. Celui-ci est intrasèquement infidèle. Il dit “je suis comme ça, ne me change pas”. On fait avec mais en “échange” on lui met quelques limites (mettre une capote, ne pas coucher avec des potes, on dit quand ça arrive). Et malheureusement il les enfreint. Mais parce que ça va à l’encontre de son être selon lui. Les limites imposées sont-elles justes ? Parce que l’autre dit qu’on m’empêche d’être lui-même.
      Donc où se situe la “bonne” limite de la “mauvaise” limite ? Et comment faire respecter une “bonne limite?
      Merci pour la réponse

      • Alice Kara

        Bonjour Sevalyn, merci pour ton commentaire !
        Une limite “Juste” est celle qui fait du sens pour toi. Qui, lorsque tu la fixe cette limite, te renforce.
        Tout ton corps se sent en accord avec, et en quelque part, soulagé.

        Concernant ton histoire complètement inventée, je dirais que, l’homme joue avec la corde sensible. L’empathie que la femme pense éprouver. En gros, il joue sur la culpabilité. “Mais tu n’as pas honte de m’empêcher d’être qui je suis ? D’être libre ?” et cette technique, en elle même, est une forme de soumission. De nombreuses personnes sont ok avec ça et préfèrent accepter. Cependant, le simple fait de se poser des questions me laisse à penser que peut-être, en dedans, y’a un truc qui coince et qui donne l’indice que ce n’est pas ok. Que les limites, même larges ont été dépassées.
        Peut-être pas forcément dans les faits, mais plutôt dans les effets.
        Quelle image cela renvoie ?
        La femme se sent elle forte d’avoir toléré les tromperies à répétition ? (Il y a des couples qui vivent très bien comme ça, je le répète !) Se sent elle bien dans ses shoes, où est-ce l’inverse ?
        Et qu’en est-il de la culpabilité derrière ?
        Est-ce ok, ou va t’il trop loin ?
        Quel est aussi le degré de plaisir ?
        Y’en a t’il toujours, ou est-ce que la souffrance et le ressentiment ont prit le dessus ?

        Le seuil de tolérance, le baromètre intérieur doit être un indicateur de quelles limites fixer, de pourquoi les fixer, et une fois que ça c’est établi, vient le comment on les pose.

        J’espère avoir pu t’aider à débroussailler un peu cette histoire inspirée de faits non réels 😉

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